Le décollage vers l’ISS de cet équipage composé du Russe Oleg Kononenko, du Japonais Kimiya Yui et de l’Américain Kjell Lindgren était initialement prévu pour le 26 mai depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
Mais il a été retardé de presque deux mois, au 23 juillet, en raison notamment de l’accident d’un vaisseau cargo Progress fin avril.
« Maintenant, nous sommes prêts, vraiment prêts », a affirmé le Japonais Kimiya Yui, lors d’une conférence de presse au centre d’entraînement des cosmonautes à la Cité des étoiles, près de Moscou. « Je sais que le Soyouz est un vaisseau très fiable et sécurisé », a souligné l’astronaute qui va faire son premier voyage dans l’espace.
Kjell Lindgren, 42 ans, qui va effectuer lui aussi son premier vol vers l’ISS, a assuré être « prêt à s’envoler dans l’espace dès que le vaisseau spatial sera opérationnel ».
« Nous sommes confiants dans le fait que les ingénieurs (…) pourront identifier les problèmes et s’assurer qu’il n’y en ait pas sur notre vaisseau », a-t-il indiqué.
Grâce au changement de la date de décollage, « nous avons eu du temps en plus pour nous entraîner, rester un peu plus longtemps auprès de nos familles et nous reposer », a-t-il précisé.
« Nous n’avons pas peur du tout, et rien ne suscite notre préoccupation », a affirmé Oleg Kononenko.
Le secteur spatial russe, qui fait historiquement la fierté du pays, a connu une série de revers humiliants ces derniers mois, avec notamment la perte de coûteux satellites et vaisseaux.
Le retour des trois spationautes de l’équipage précédent, revenus sur Terre le 11 juin, a été retardé d’un mois à cause de l’accident du vaisseau cargo Progress, qui s’est désintégré le 8 mai dans l’atmosphère, après sa perte de contrôle par les opérateurs russes fin avril.
Oleg Kononenko, Kimiya Yui et Kjell Lindgren ont indiqué avoir choisi comme mascotte de leur prochain voyage le robot R2-D2, l’un des personnages emblématiques de la saga cinématographique Star Wars (La Guerre des Étoiles), dont ils sont fans.
Au cours de leur séjour sur l’ISS, les spationautes vont réaliser plusieurs expériences scientifiques, notamment celles visant à contrôler des robots à distance.
Ils vont retrouver à bord de la station les Russes Guennadi Padalka et Mikhaïl Kornienko et l’astronaute de la Nasa Scott Kelly.
De son côté, Oleg Kononenko a promis d’étudier le « comportement des bulles de savon », pour satisfaire la demande des jeunes amateurs de l’espace.
La Russie fournit à l’ISS son principal module, où se situent les moteurs-fusées, et les vaisseaux russes Soyouz sont le seul moyen d’acheminer et de rapatrier les équipages de la station orbitale, depuis l’arrêt des navettes spatiales américaines.
Seize pays participent à l’ISS, avant-poste et laboratoire orbital mis en orbite en 1998 ayant coûté au total 100 milliards de dollars, financés pour la plus grande partie par la Russie et les États-Unis.
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