La firme basée dans l’Ohio précise dans un communiqué sur son site internet que son système d’impression en 3D peut produire des doses pouvant aller jusqu’à 1.000 milligrammes par comprimé.
Une porte parole de la FDA (Food and Drug Administration), Sandy Walsh a confirmé mardi dans un courriel à l’AFP qu’il s’agissait bien du premier médicament produit par une imprimante 3D dont l’agence approuve la mise sur le marché. Elle précise également que ce traitement, le Spritam (Levetiracetam), est déjà commercialisé depuis de nombreuses années sous d’autres formes pour traiter l’épilepsie.
Aprecia, qui n’est pas cotée en bourse, prévoit de distribuer le Spritam dans le courant du premier trimestre 2016.
La FDA avait déjà approuvé la commercialisation de matériels médicaux dont des prothèses fabriquées à l’aide d’imprimantes 3D.
Aprecia a également indiqué dans son communiqué qu’il envisageait de développer d’autres médicaments en recourant à la technologie 3D au cours des prochaines années.
La médecine utilise de plus en plus l’impression 3D pour produire des implants sur mesure pour des patients souffrant de pathologies rares ou ayant subi certaines blessures.
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2015 Agence France-Presse. »
Cet article se trouve dans le dossier :
2050 : la mise en place d'une stratégie bas carbone sous contraintes
- Il est urgent de prendre en compte la criticité des ressources dans la Stratégie Nationale Bas Carbone
- Une méthodologie innovante pour évaluer la criticité des ressources
- SNBC sous contrainte de ressources : l’électrification, cette filière au cœur de la décarbonation qui repose sur l’utilisation de ressources critiques
- Cinq leviers pour faire de l’économie circulaire un moteur de décarbonation
- Neutralité carbone : les cinq scénarios de l'Ademe pour le mix électrique en 2050
- L'Entreprise face aux transitions à venir
- Les thèses du mois : "Macron II : réindustrialisation et décarbonation, en même temps"
- Le bilan carbone peine à s’imposer en entreprise
- 2050 : la mise en place d'une stratégie bas carbone sous contraintes