Les conditions météorologiques des trois premiers mois de l’année 2013 ont été particulièrement favorables à la production hydroélectrique dont la part est grimpée à 37%, et à la production éolienne, qui a atteint le niveau remarquable de 27%.
Les autres énergies renouvelables dont le solaire photovoltaïque et la biomasse ont contribué au total à hauteur de 6%. Les 30% restants ont été délivrés par les centrales thermiques fossiles à gaz et au charbon. Comparativement au premier trimestre de l’année 2012, la production des centrales au charbon a été réduite d’un tiers, et celle des centrales à gaz de moitié.
Durant cette période la consommation électrique a diminué de 2,3% et le Portugal a été un exportateur net d’un volume équivalent à 6% de la consommation nationale.
Le Portugal rejoint ainsi le club mondial de la cinquantaine de pays dont plus de 60% de la production électrique est d’origine vraiment renouvelable. Tout comme le couple Danemark-Norvège, le pays du Fado démontre que le mariage de l’eau et du vent est une approche très pertinente pour parvenir à de très hauts niveaux de renouvelables, l’hydro modulable étant un partenaire zéro carbone idéal pour faire face à la nature fluctuante de la production éolienne.
Le Portugal a également des projets ambitieux en matière d’électro-mobilité. Plus la part d’électricité verte est importante dans le mix électrique, meilleur est le bilan carbone des véhicules électriques.
Passer en quelques années à un mix électrique à haute teneur en renouvelables tout en réduisant les émissions de CO2 est possible. En France, selon RTE, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique était de 16,4% en 2012. 11,8% pour l’hydroélectricité, 3,1% pour l’éolien, 0.8% pour le solaire photovoltaïque et 0.7% pour les autres énergies renouvelables. Le Président de la République François Hollande s’est engagé à réduire la part du nucléaire dans le mix électrique français de 75% aujourd’hui à 50% en 2025.
Par Olivier Daniélo
- Informations complémentaires : Communiqué du REN
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