Un média nippon a déclaré que l’archipel pourrait bien dire adieu à ses 54 réacteurs nucléaires d’ici 2030.
C’est en tout cas ce sur quoi plancherait activement le gouvernement japonais. Si cette volonté est avérée, c’est un objectif très ambitieux pour un pays dont la contribution énergétique du parc nucléaire représentait 30 % avant le drame de Fukushima. A l’époque, le Japon prévoyait même de porter ce chiffre à 50 % en 2030 !
Revirement de situation donc pour un pays encore traumatisé par ce terrible accident. Si terrible qu’il a impacté le monde entier, éclairant brutalement toutes les nations sur les risques du nucléaire. En effet, dans les semaines qui ont suivi, plusieurs pays ont engagé une réflexion sur le nucléaire. L’Allemagne, à la fibre écologique très forte, a ainsi décidé de fermer dix-sept réacteurs d’ici 2022.
La France, bien que leader dans le nucléaire et n’ayant jamais subi aucun accident grave, s’orienterait vers une diminution progressive de la part du nucléaire. Cécile Duflot, ministre du logement et ex-n°1 d’Europe Ecologie Les Verts, a réaffirmé fin août l’objectif gouvernemental « de faire baisser la part du nucléaire de 75 % à 50 % ».
Par la suite, Delphine Batho, ministre de l’Ecologie et de l’Energie a confirmé la fermeture de la centrale de Fessenheim à court terme, bien qu’aucune date n’ait été avancée.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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