Le retrait du Canada du protocole de Kyoto « va à l’encontre des efforts de la communauté internationale et est regrettable », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Weimin, lors d’un point de presse régulier.
Premier émetteur de GES (Gaz à Effet de Serre) au monde, la Chine, en tant que pays émergent, n’est pas concernée par les contraintes de réductions d’émissions prévues par Kyoto.
De retour de la conférence sur le changement climatique de Durban, en Afrique du Sud, le ministre canadien de l’Environnement, Peter Kent, a justifié cette décision notamment par le fait que le Canada, dont les émissions ont fortement augmenté, courait le risque de devoir verser des pénalités de 14 milliards de dollars s’il restait signataire du protocole.
Le protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, est le seul outil juridique contraignant limitant les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement de la planète.
Kyoto « ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les États-Unis et la Chine et donc ne peut pas fonctionner », a poursuivi Peter Kent devant la presse à Ottawa.
Le train de mesures adopté à Durban à l’issue d’incroyables tractations qui ont failli tourner au fiasco, prévoit une feuille de route vers un accord en 2015 (entrée en vigueur après 2020) englobant tous les grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, États-Unis et Chine en tête.
(Source et crédit photo : AFP)
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