L’entreprise Greenly dévoile son Baromètre 2022 du bilan carbone. Sur 272 réponses d’entreprises de toutes tailles, il ressort que seulement deux entreprises sur dix ont déjà réalisé un bilan carbone.
Greenly se présente comme le leader français du bilan carbone digitalisé pour les entreprises et souhaite généraliser le bilan carbone pour les TPE, PME et les ETI. L’entreprise publie ainsi le premier Baromètre du Bilan carbone pour identifier les freins à lever afin de démocratiser le bilan carbone. Il ressort de l’étude, réalisée en 2021 sur un échantillon de 272 entreprises, de la TPE au grand groupe, que seulement 22 % des entreprises ont déjà réalisé un bilan carbone. La démarche est relativement récente puisque « la grande majorité des entreprises ont réalisé leur premier bilan carbone au cours des trois dernières années », note le Baromètre.
L’étude observe en plus « un lien étroit entre la taille de l’entreprise et la propension à réaliser un bilan carbone ». Ainsi, 88 % des grands groupes et 81 % des ETI souhaitent en réaliser un. À l’opposé, seules 51 % des PME et 35 % des TPE partagent leur souhait de commander une telle étude.
Comprendre les motivations d’un bilan carbone
Greenly s’est ensuite intéressé au retour des entreprises ayant réalisé un bilan carbone afin d’identifier les motivations et les freins à lever. Ainsi, l’urgence climatique est la principale motivation évoquée pour 35 % des entreprises, suivie par l’image de marque. Pour les grands groupes, le bilan carbone est toutefois avant tout mené pour répondre à la demande des investisseurs, observe l’étude.
Il en ressort trois freins principaux : le budget, le temps et le manque de connaissances. « Les TPE et PME consacrent entre 3 000 et 6 000 € pour la conduite d’un bilan carbone sur les scopes 1, 2 et 3, contre plus de 15 000 € pour les grands groupes », partage Greenly. Ainsi, 43 % des TPE et 29 % des PME indiquent ne pas faire de bilan carbone pour des raisons budgétaires. Le manque de connaissances est le premier frein évoqué par les grands groupes.
Enfin, les entreprises ont bien compris que le bilan carbone ne suffisait pas et qu’il devait aboutir sur un plan précis de réduction des émissions de CO2. Les postes qu’elles visent en priorité : les transports, l’électricité et l’efficacité énergétique. « Toutes les entreprises peuvent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, et cela commence par la mesure des émissions générées, rappelle Alexis Normand, directeur général et cofondateur de Greenly. C’est en donnant la parole aux entreprises qu’en tant que spécialiste du bilan carbone, nous pouvons identifier les leviers à actionner pour les engager davantage. »
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