Dans une salle immersive, il est difficile d'échanger des points de vue quand tout le monde a le même. Le procédé Dual Eye Point permet de calculer deux images 3D, diffusée au travers d'un seul vidéoprojecteur.
Dans l’industrie manufacturière, explorer un modèle 3D à l’aide d’un «powerwall» ou d’une salle immersive (cave) est une pratique courante et précise… surtout quand on travaille seul. Car l’image projetée par le ou les vidéoprojecteurs ne montre qu’un seul point de vue, calculée à partir de la localisation d’une seule paire de lunettes stéréoscopiques. Peu importe que deux ingénieurs ou plus soient présents : tout le monde partage la même perspective, ce qui n’est pas l’idéal pour échanger des impressions. Un inconvénient que la technologie Dual Eye Point, présentée par le belge Barco sur le salon Laval Virtual, est chargée de résoudre.
Cette méthode permet de détecter la position de deux paires de lunettes distinctes, de calculer les deux images 3D correspondantes, puis de les projeter en même temps. Le vidéoprojecteur mis à contribution dans cette démonstration, UDX-4K32, offre en effet la possibilité de diffuser deux images indépendantes à une fréquence de 120 Hz, chacune bénéficiant d’une définition WQHD (soit 2560×1600 pixels, la définition native de la matrice DLP). Chaque paire de lunettes active, qui fonctionne donc par cycle d’obturation et d’ouverture, est réglée de façon à ne «voir» qu’une seule image sur les deux.
Une solution intéressante, mais également exigeante, puisqu’elle requiert de calculer deux images 3D, provenant de deux stations de travail. Il y a quelques années, Christie, gros concurrent de Barco, avait également travaillé sur le simulateur Dualview, qui avait la même finalité. Mais l’installation des deux vidéoprojecteurs était beaucoup plus contraignante.
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