L’atmosphère de la Terre est bien plus large que le mince anneau bleu qui entoure notre planète vue de l’espace : au-delà de ce cercle, elle se poursuit jusqu’à se « fondre » dans l’espace, se finissant en un vaste nuage d’atomes d’hydrogène.
Une équipe internationale, comprenant deux chercheurs du CNRS1, vient de découvrir que notre atmosphère s’étend ainsi jusqu’à 630 000 km, soit presque deux fois plus loin que la Lune, six fois plus loin que la limite supposée jusqu’ici ! En réalité, l’atmosphère terrestre devient très vite extrêmement ténue : à 60 000km, elle n’est déjà plus composée que de 70 atomes par centimètre cube… et à mi-chemin, au niveau de la Lune, seulement 0,2 atome par centimètre cube. Autant dire le vide… ou presque. L’atmosphère terrestre était donc sans impact pour les astronautes des missions lunaires Apollo, il y a cinquante ans. Mais elle pourrait interférer avec les observations des télescopes placés aujourd’hui en orbite terrestre, ou demain sur la Lune.
Une découverte d’autant plus étonnante qu’elle a été réalisée à partir de données de l’instrument Swan de l’observatoire spatial SOHO (ESA/NASA), récoltées… il y a près de vingt ans, entre 1996 et 1998, et que ces chercheurs ont souhaité ré-analyser de façon plus approfondie.
Source : cnrs
Réagissez à cet article
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.
Inscrivez-vous !
Vous n'avez pas encore de compte ?
CRÉER UN COMPTE