A l’occasion de la conférence des Nations-Unis sur le Climat le week-end dernier à New-York, la France a co-présidé, aux-côtés de l’Inde, la réunion d’intronisation de l’Agence solaire internationale (ASI). Elle aura pour but de favoriser l’installation de pas moins de 1 000 GW solaires dans le monde (dont au moins 100 en Inde) d’ici 2030, et d’investir 1 000 milliards de dollars (889 Mds €) dans ce secteur.
Entente G-Royal
C’est Ségolène Royal, ministre de l’Energie et du Développement durable, accompagnée de son homologue indien, Piyush Goyal, qui a lancé les deux premières initiatives de l’agence dédiées d’une part aux financements des projets, et d’autres part aux applications agricoles du solaire, souvent sous-estimées.
Il s’agit de la première traduction concrète des engagements internationaux en faveur d’une baisse des émissions de gaz à effets de serre depuis la tenue de la COP21 à Paris, en novembre dernier.
L’objectif de cette alliance est de créer une plateforme regroupant les Etats « riches en soleil » qui pourront coopérer pour réduire les coûts d’installation, développer des financements innovants ou accélérer la recherche et le développement.
Cette nouvelle organisation travaillera en lien avec les organisations internationales telles que l’Agence Internationale de l’énergie renouvelable (AIER), l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), des entreprises et des investisseurs. La France s’est engagée à titre personnel à verser 300 millions d’euros à l’ASI.
Romain Chicheportiche
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