Pour réduire significativement les risques de dérapage des délais et des coûts, et obtenir un développement informatique fiable, pérenne et évolutif, il faut avant tout maîtriser et piloter la qualité en temps réel et en continu. Marc Rambert, président et co-fondateurs de Kalistick, rappelle les paramètres à prendre en compte.
Plus que jamais, s’appuyer sur des infrastructures informatiques pérennes et robustes constitue un élément stratégique pour les entreprises comme pour les administrations. L’on constate pourtant que nombre d’entreprises déplorent une qualité médiocre des développements réalisés et investissent des sommes considérables pour pallier à cette problématique. Ce constat est particulièrement évident lorsque qu’il s’agit d’une application stratégique, pouvant impacter fortement les performances ou la qualité de service d’une entreprise. En ce sens, le pilotage de la qualité doit s’imposer comme une donnée incontournable. Ce processus complexe doit être mené tout au long du cycle de développement afin de porter ses fruits et d’éviter les dérives. Il est donc important d’apporter aux entreprises et aux administrations la réponse la plus efficace possible afin de piloter et d’optimiser la qualité des développements informatiques.
Des critères technologiques et organisationnels
A ce stade, il est nécessaire d’associer un certain nombre de paramètres complémentaires afin de donner du sens à ces projets de pilotage. Il est en effet primordial de prendre en compte des critères purement technologiques, mais également organisationnels et relatifs à la gestion de projet. C’est en prenant en compte toutes ces données que l’on peut garantir un pilotage de la qualité.En pilotant la qualité d’un projet en temps réel et en continu, il est donc possible d’éliminer les erreurs et les problèmes qui vont à la fois impacter fortement le fonctionnement de l’application et contribuer à biaiser les développements futurs. L’objectif est d’identifier, au plus tôt, les problèmes de développement afin de limiter leurs impacts techniques et financiers ! N’oublions pas que revenir sur un développement dans le temps est particulièrement chronophage et consommateur de ressources humaines et financières.Piloter la qualité d’un projet informatique revient donc à prendre en compte de nombreux paramètres complémentaires : la maintenabilité, la fiabilité, l’évolutivité, la sécurité, la transferabilité et l’efficacité de la solution ou des développements. De plus, il est important de s’appuyer sur des faits concrets issus de l’analyse automatique du code source de l’application, de son architecture et des résultats des tests pour proposer des axes d’amélioration qui répondent aux enjeux du projet ou aux problèmes perçus.L’on notera également que le pilotage de la qualité doit permettre aux entreprises de structurer leur approche du développement et de mettre en place des règles de qualité plus strictes pour tous les nouveaux développements. Le management est en effet une composante clé à ne pas sous-estimer. Enfin, n’oublions pas que pour être efficace, le pilotage de la qualité doit être intuitif et lisible par différentes populations (technique et management). Les résultats doivent être restitués sous forme de tableaux de bord, proposant une vision claire et compréhensible avec des analyses qualitatives et quantitatives complètes. Cela permet alors de partager la vision de la situation entre tous les acteurs du projet.Il est donc crucial de piloter la qualité d’un projet informatique dès son lancement. En mettant en place un tel dispositif, les entreprises éviteront les traditionnelles dérives souvent constatées et proposeront un cadre de développement normalisé, qui leur permettra de gagner en productivité et en qualité. Par Marc Rambert, président et co-fondateurs de Kalistick
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