La multiplication des nouvelles technologies de l'informatique autour de l'espace de travail offre des opportunités en termes d'efficacité professionelle. Mais aussi de gestion des "données personnelles". Explications.
Coment évaluer le temps de travail réel d’un travailleur typique. Un article met en lumière une étude fait par une firme française, et qui explique que globalement, il est impossible de rester concentré plus de 12 minutes sur son travail sans être interrompu !
Les statistiques concernent les travailleurs en France, mais pourraient probablement s’appliquer au monde du travail en général, et à l’explosion des nouvelles technologies du web en particulier.
En effet, l’étude réalisée par l’entreprise Sciforma note ainsi que :
- 93,3 % des Français passent plus de 4h par jour sur leur ordinateur (70 % + de 6h)
- 70 % déclarent utiliser leur ordinateur pour gérer leurs affaires personnelles au bureau
- Plus d’1 Français sur 2 se connecte à des réseaux sociaux durant ses heures de travail
- Près d’1 message sur 3 revêt un caractère non professionnel
- 75 % avouent interrompre leur travail pour regarder le contenu d’un nouveau message qu’ils viennent de recevoir
- Pour plus des deux tiers des Français, ce qui est urgent passe avant ce qui est important, et 25 % des sondés estiment ne travailler que dans l’urgence
On voit que les nouveaux outils web ne sont pas sans affecter le monde du travail, mais est-ce en bien ou en mal ? Que penser alors de la productivité ? Devons-nous redéfinir de nouvelles mesures de la productivité ?
Le sujet est abordé depuis quelques années déjà, mais il se pose de manière encore plus ostensible aujourd’hui.
Bien entendu, être interrompu à cause d’un contact (peu importe le moyen) n’a rien d’exceptionnel au travail, et est même recommandé. Cela fait partie du travail en somme.
« La conclusion de notre étude est simple mais d’une portée étonnante : l’entreprise est de moins en moins un lieu de production au sens classique du terme. Le travail devient une interaction, un échange, un dialogue permanent. L’entreprise favorise et exige cette interactivité dont elle fournit les outils. Cette évolution est profonde et pourrait bien changer fondamentalement notre relation au travail, son organisation et ses valeurs » commente ainsi Jérôme Anrès, PDG de Sciforma.
Par Caroline Gagnon
Source : NSISolutions
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