Le gouvernement vient de lancer le deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique pour la période 2018-2022. Son objectif : préparer la société française au changement climatique, grâce à l’implication des principaux secteurs de l'économie et des territoires au niveau local.
Les sujets consacrés à la lutte contre le changement climatique parlent avant tout d’atténuation, via la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Mais une facette est toute aussi importante : celle de l’adaptation. En effet, quels que soient les résultats à venir des nouveaux engagements, les émissions de gaz à effet de serre passées rendent inéluctables des impacts réels auxquels la France doit se préparer. Inondations, submersion, crues, cyclones, vagues de chaleurs, sécheresse, incendies et précipitations sont des mots avec lesquels il va falloir se familiariser.
Dans cette perspective, la France se dote d’un deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-2) pour la période 2018-2022. Ce nouveau plan comprend 58 actions réparties selon six domaines d’action : gouvernance et pilotage, connaissance et information, prévention et résilience, adaptation et préservation des milieux, vulnérabilité de filières économiques, et renforcement de l’action internationale. Le PNACC-2 se base sur une hausse future de la température moyenne de la Terre de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, en cohérence avec les objectifs de l’Accord de Paris. Il n’exclut pas des scénarios plus pessimistes. Le suivi des actions sera assuré par une commission spécialisée du Conseil national de la transition écologique (CNTE).
Lumière sur la prévention et la résilience
Il s’agit avant tout de « protéger les Français des risques liés aux catastrophes dépendant des conditions climatiques ». En particulier, d’ici 2050, la moitié des espaces naturels français métropolitains seront soumis au risque incendie élevé. Pour les protéger, le gouvernement va acquérir 6 nouveaux avions bombardier d’eau..
Les risques étant amenés à se développer, le gouvernement entend aussi renforcer la vigilance météo. À cette fin, cinq nouveaux radars seront déployés d’ici 2021. Le système d’alerte et d’information des populations sera étendu en outre-mer avec un premier dispositif de 15 sirènes déployé dès 2019 aux Antilles.
Selon les projections les plus pessimistes, la France pourrait connaître des canicules de 90 jours tous les ans d’ici 2100. « Sans amélioration du bâti, le taux d’équipement des logements français en climatisation passerait de 4 à 30 % d’ici 2050 », note le ministère. Par ailleurs, la hausse du niveau de la mer pourrait atteindre 1 mètre d’ici la fin du siècle en France : 19 800 km de routes et 2 000 km de voies ferrées seraient alors régulièrement inondés. Le plan compte donc faire un point complet des normes et référentiels techniques pour les infrastructures afin de prendre en compte le climat futur.
Préparer le secteur économique
Le changement climatique va impacter fortement plusieurs filières économiques. Le gouvernement entend identifier les filières les plus à risque pour définir les meilleures mesures d’accompagnement à mettre en place. En particulier, le risque incendie et la hausse des températures menacent le secteur forestier. Pour accompagner le secteur, le PNACC-2 compte créer de nouveaux outils d’aide à la décision, notamment pour aider les professionnels à choisir les meilleures essences à planter.
Par ailleurs, le tourisme littoral, en outre-mer et en montagne, fera l’objet de réflexions et de mise en place de plans d’actions pour l’adaptation des activités au changement climatique. Enfin, l’Europe dédie des fonds spécifiques à l’adaptation au changement climatique. Toutefois, sur les 298 millions d’euros consacrés, seuls 2 % ont été dépensés et 36 % programmés. Le gouvernement lancera donc une étude sur les freins à la mobilisation locale de ces fonds européens.
Depuis 30 ans, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.
Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat. En France, de nombreuses équipes de recherche travaillent sur ces sujets, impliquant plusieurs centaines de scientifiques. Certains d’entre eux contribuent à différentes phases d’élaboration des rapports du GIEC.
Voici le lien vers le dernier rapport complet : https://www.ipcc.ch/sr15/
On parle de climat lorsque l’on traite les données météorologiques sur des durées minimum de 30 ans rn dessous de cette durée ce ne sont que des variations météorologiques. Actuellement nous sortons d’un mini âge glacière et il est donc normal et bénéfique que la température augmente. Toutes les prédictions du GIEC s’avèrent fausses et cet organisme politique onusien est contraint en permanence à remettre en cause à la baisse leurs prévisions climatiques. Aujourd’hui une très grande majorité de chercheurs reconnaissent wue le modèle de prévision du GIEC est faix pour ne pas dire gravement biaisé avec des données d’entrée fausses.
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