La recherche se structure en France autour des technologies pour le calcul haute performance. Début mars, le CEA, le Grand Equipement National de Calcul Intensif (GENCI), Intel et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) ont annoncé la création d’un laboratoire commun autour des futures technologies pour le calcul haute performance.Baptisé Ex@tec, ce projet nourrit plusieurs ambitions. La première est de constituer un lieu de collaboration pluridisciplinaires pendant cinq ans sur le modèle d’un partenariat public-privé entre des grands industriels, des agences publiques, des organismes de recherche et des universités. Ceci afin de prendre en compte les besoins et les contraintes des applications industrielles dans la conception des futurs composants des systèmes exaflopiques.La seconde a trait à sa mission. Il s’agit d’identifier et de relever les défis logiciels et matériels des technologies du calcul Exascale, à savoir les futurs systèmes qui permettront de produire un milliard de milliard d’opérations par seconde. L’objectif étant, in fine, de développer les super calculateurs de l’après TERA (programme du CEA qui aboutira en 2010 à la première machine pétaflopique européenne) qui permettront de résoudre des problèmes de recherche, industriels et sociétaux dans des domaines aussi variés que les nouvelles énergies, les nanotechnologies, la conception de véhicules du futur, la prédiction de risques naturels ou encore, les évolutions du climat.Enfin, ce projet s’inscrit dans une perspective de coopération européenne non seulement avec des instituts de recherche mais aussi avec de grandes entreprises européennes.
La France se dote d’un laboratoire pour le calcul haute performance
Le CEA, le GENCI, Intel et l'Université de Versailles Saint-Quentin s'associent pour créer, en France, un laboratoire commun sur le calcul haute performance. En ligne de mire, le développement de super calculateurs.