« Il y a l’application de la loi, c’est assez simple maintenant puisque effectivement il y a un plafonnement de la production d’énergie nucléaire », a relevé la ministre, en marge d’une visite à Strasbourg.
« Ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer. Donc, Flamanville va ouvrir d’ici à 2018. Et donc en effet, Fessenheim devra fermer », a-t-elle admis.
Elle a par ailleurs jugé « sans fondement » le chiffre de 5 milliards d’euros d’indemnités qu’EDF pourrait réclamer à l’Etat au titre de la fermeture de la centrale, en réponse à une question des journalistes en ce sens. « Aucune évaluation » n’a été réalisée à ce jour, a-t-elle affirmé.
La semaine dernière, l’électricien français EDF avait repoussé au quatrième trimestre 2018 le démarrage de l’EPR de Flamanville (Manche), alors que plusieurs anomalies techniques ont été révélées ces derniers mois.
C’est la quatrième fois qu’EDF repousse la mise en service du réacteur de 3e génération, l’un des plus puissants du monde (1.650 mégawatts), qui devait initialement être livré en 2012 pour un budget de 3,3 milliards d’euros.
Le président de la République avait renouvelé en mars sa promesse d’engager la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) « à l’horizon de la fin du quinquennat », c’est-à-dire en 2017.
Mise en service en 1977 avec deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises.
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