On sait désormais pourquoi la Terre est épargnée par les électrons à haute énergie. Une barrière invisible, observée par les sondes Van Allen, les stoppe à 12 000 kilomètres d'altitude. Une chance, une exposition au rayonnement de ces électrons, même brève, nous serait fatale.
La petite histoire. Depuis sa découverte en 1958, la ceinture de Van Allen conserve quelques mystères. Les observations qu’a pu tirer James Alfred van Allen des compteurs Geiger présents dans les satellites Explorer 1 et 3 ont permis d’affirmer que cette zone de la magnétosphère se composait de deux ceintures dites « ceinture intérieure » et « ceinture extérieure ».
Que la première, située entre 700 et 10 000 kilomètres était principalement constituée de protons à haute teneur en énergie, et que la seconde se trouvait entre 13 000 et 65 000 kilomètres d’altitude et renfermait plutôt des électrons à haute énergie. Puis plus rien jusqu’en 2012 et l’envoi des sondes Van Allen lancées pour étudier ces deux régions.
Les deux sondes, nommées ainsi en l’honneur du physicien et astronome américain décédé en 2006, ont en effet permis d’éclaircir le questionnement des scientifiques sur le pourquoi les électrons ne venaient pas bombarder la Terre. Et l’explication en est toute simple. Le bord intérieur de la deuxième ceinture fait en quelque sorte figure de barrière protectrice infranchissable pour les particules; les repoussant et déviant leur trajectoire grâce à sa forte densité de charge si bien que ces particules ne peuvent s’approcher qu’à une certaine distance de la Terre, environ 12 000 kilomètres d’altitude.
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