Les téléphones portables sont de plus en plus vus comme le potentiel futur de la carte bleue, grâce à une méthode de communication sans fil, la communication en champ proche.
Le téléphone portable n’en a pas fini d’avaler petit à petit des pans entiers de technologie. Après avoir intégré un appareil photo, une caméra, un lecteur MP3, pour enfin s’être transformé en terminal complet pour naviguer sur internet, c’est maintenant à la carte de crédit qu’il s’attaque, sans laisser guère de chance à celle-ci.
Qualcomm, une entreprise américaine déjà connue pour avoir mis au point la technique CDMA (Code Division Multiple Access, « Accès Multiple par Répartition en Code » en français, permettant plusieurs liaisons numériques sur la même fréquence porteuse grâce à la technique de l’étalement de spectre, utilisée par les opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier), est sur le point de finaliser le développement de puces compatibles avec le processeur de plusieurs smartphones, utilisant la technologie de la communication en champ proche (NFC pour Near Field Communication), une extension de l’utilisation de la RFID, permettant la communication sans fil à courte portée et haute fréquence entre le téléphone muni de la puce, et un lecteur NFC.
Il suffira alors d’approcher le téléphone du lecteur NFC du module de paiement pour que la communication s’établisse et que la transaction soit réalisée. L’intérêt du NFC par rapport au Bluetooth ou aux RFID standards est sa très courte portée, quelques centimètres seulement, impliquant une démarche volontaire de l’utilisateur, sécurisant un peu plus le dispositif, qui utilise déjà la carte SIM comme élément d’identification et de sécurité. Les smartphones munis d’Android de Google et les iPhones seront les premiers pourvus, courant 2011.
Par Rahman Moonzur
Déjà paru :
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