Le gouverneur de la préfecture japonaise de Kagoshima a donné vendredi son accord pour le redémarrage des réacteurs nucléaires Sendai 1 et 2, les premiers conformes aux normes durcies depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi en 2011.
Le plus haut responsable des autorités locales, qui a le dernier mot, a approuvé cette relance dans l’après-midi (heure du Japon) sur la base des garanties offertes par la compagnie exploitante, Kyushu Electric Power, et par le gouvernement disposé à relancer toutes les installations jugées sûres.
« Tenant compte de divers facteurs dans leur ensemble, j’ai jugé que le redémarrage des unités 1 et 2 de Sendai était inévitable », a déclaré le gouverneur Yuichiro Ito lors d’une conférence de presse.
Avant qu’il ne prenne la décision finale, l’assemblée préfectorale réunie vendredi matin avait suivi l’orientation favorable donnée la veille au soir par un comité spécial.
La municipalité de Satsumasendai, qui héberge la centrale, avait auparavant aussi donné son accord et le gouverneur avait décidé de ne pas consulter les autres agglomérations alentour, la loi ne l’y obligeant pas.
Pour Sendai, la prochaine étape sera le « oui » du gouvernement de droite de Shinzo Abe, approbation assurée qui sera suivie de quelques procédures techniques encore inachevées mais qui devraient avoir lieu début 2015.
Les écologistes avaient dénoncé par avance la décision de Kagoshima.
Quelque 16.000 personnes avaient manifesté en septembre à Tokyo contre le redémarrage de réacteurs nucléaires et les sondages indiquent que la majorité de la population y est opposée.
kap/anb/jr
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