Dans sa série Innovantes, Techniques de l’Ingénieur rencontre des chercheuses, entrepreneuses, ingénieures à l’origine d'innovations technologiques. Avec sa start-up Defymed, Séverine Sigrist développe des dispositifs médicaux implantables destinés aux patients atteints de diabète de type 1.
Titulaire d’un doctorat en biologie cellulaire et neurosciences, Séverine Sigrist a coordonné un projet de recherches autour du diabète avant de fonder en 2011 la start-up Defymed, dans le but de simplifier le quotidien des patients.
Defymed développe des dispositifs médicaux pour améliorer la délivrance des médicaments et avoir une approche plus physiologique du traitement des maladies. « Nous avons mis en place un dispositif médical implantable dans lequel on place des cellules qui vont sécréter de l’insuline en fonction du taux de sucre du patient », explique la fondatrice. L’entreprise a levé 1,8 million d’euros fin avril 2020.
Un dispositif invisible et biocompatible
Naturellement, lorsque le taux de sucre augmente dans le sang, le pancréas produit de l’insuline pour réguler la glycémie. Or chez les patients diabétiques de type 1, les cellules du pancréas ne remplissent plus cette fonction. Le dispositif de Defymed vient donc jouer le rôle du pancréas, et les patients n’ont plus besoin de s’injecter de l’insuline pluriquotidiennement.
Le dispositif est un disque de 8 cm de diamètre qui s’implante durant un acte chirurgical d’une quinzaine de minutes puis demeure totalement invisible. Il est fabriqué à base de thermoplastiques avec des membranes poreuses, ce qui lui permet d’être biocompatible et d’empêcher les rejets.
Les phases de test à venir
Aujourd’hui, toutes les étapes pour valider le dispositif ont été franchies. En tant que medtech, donc fournisseur de technologies de santé, et non biotech, Defymed est maintenant en discussion pour réaliser un partenariat avec un fournisseur de cellules souches. Les phases de test pourront alors commencer.
Cette technologie pourra également être utilisée pour traiter d’autres maladies comme l’hémophilie A. « C’est encore plus simple que pour le diabète. Parfois, je dis qu’on a commencé par le plus compliqué car dans le cadre du diabète, c’est le glucose entrant qui définit la quantité d’insuline qui va sortir. Dans le cas de l’hémophilie, on va juste avoir besoin d’une sécrétion continue d’un facteur », raconte Séverine Sigrist.
Defymed travaille aussi sur d’autres dispositifs médicaux pour le diabète, notamment ExOlin qui est entré en phase clinique en juin 2020. Implanté dans l’abdomen, ce dispositif permet ensuite la délivrance exogène de l’insuline par injection à travers la peau.
Quand pourrait on bénéficier de cette greffe ?
J’ai deux enfants insulinodépendant je vous
Souhait RÉUSSITE dans vos recherche le diabete type 1 est compliqué pour les enfants et un grande souffrance pour les parents
Merci et bon courage
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