[AFP] Alors que la technologie de l'impression 3D va être une technologie de plus en plus en plus "incontournable", le Conseil économique, social et environnemental plaide mardi pour "une meilleure approche des pouvoirs publics et des professionnels" pour "préparer" "l'usine du futur".
Le CESE préconise à l’adresse des pouvoirs publics de « créer un écosystème favorable en France », en misant sur le développement des formations et des qualifications et notamment « l’apprentissage de l’informatique et l’utilisation d’imprimantes 3D dès l’âge de 5 ans ».
Le CESE demande également dans son projet d’avis « une clarification rapide des intentions des pouvoirs publics quant à l’avenir des 34 plans industriels et plus particulièrement celui dédié à +l’usine du futur+ ».
« Cette technologie n’a attiré que depuis 3 ou 4 ans l’attention des médias grands public, en raison de l’accroissement considérable de ses applications, réelles ou potentielles », relève le CESE dans son projet d’avis intitulé « Innovations technologiques et performance industrielle globale: l’exemple de l’impression 3D ».
L’impression 3D recouvre en réalité toute une série de procédés qui ont en commun de fabriquer des objets, permettant d’adopter directement des formes précises et complexes.
L’impression 3D est désormais considérée – avec l’internet mobile, l’internet des objets, le Cloud computing (informatique en nuage), le Big data (mégadonnées), l’automatisation des métiers du savoir, la robotique de pointe ou encore les matériaux avancés – comme « l’une des technologies liées au numérique susceptibles de transformer profondément les modes de production et les modèles économiques actuels ».
Cette technologie de l’ère numérique touche des secteurs comme celui de la santé (prothèses et implants sur mesures), de l’aéronautique, la bijouterie, l’horlogerie ou encore l’industrie du jouet.
Elle permet encore « la personnalisation des objets », souligne le CESE qui reconnaît néanmoins que son « impact sur le volume de l’emploi demeure encore incertain ».
Le Conseil insiste sur le fait que l’impression 3D a été inventée au même moment (1984) en France et aux États-Unis mais que ces derniers représentent 38% du nombre d’imprimantes 3D, alors que la France n’occupe que le 7e rang mondial, avec un peu plus de 3%.
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