Virgin Hyperloop One fanfaronnait en décembre à 387 km/h et les étudiants allemands de l’université technique de Munich, avec leur équipe WARR Hyperloop ont atteint 457 km/h fin juillet 2018 lors de la compétition annuelle organisée par Space X sur sa piste de 1300m. Ainsi, même si c’est 50 % mieux que l’an dernier c’est encore en dessous des 574 km/h d’un TGV d’essai en 2007, des 501 km/h du Transrapid de Shanghai (véhicule de série) en 2003 ou encore des 603 km/h du JR-Maglev en 2015 (train à sustentation magnétique japonais).
Un point que les détracteurs de l’Hyperloop n’ont pas manqué de souligner : le concept d’origine et l’engouement qu’il a suscité s’appuyait en grande partie sur cette vitesse supersonique.
Que reste-t-il d’un mode de transport qui irait deux fois moins vite que prévu ?
Peu importe, répondent ceux qui y croient, nous atteindrons les vitesses supersoniques en 2030 au lieu de 2020 et, en attendant, nous aurons progressé sur toutes les autres technologies nécessaires.
Par Sophie Hoguin
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