Cet « observatoire mondial du défi des ressources » a été réalisé par Harris interactive pour Suez Environnement, un des leaders mondiaux de la gestion de l’eau et des déchets.
L’enquête a été réalisée dans sept pays européens, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, la Suède, les Pays-Bas, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Chine.
Pour la très grande majorité des personnes interrogées (93% des Européens, 78% des Américains et 96% des Chinois) le modèle actuel de gestion des ressources doit évoluer de manière urgente.
Elles sont en effet globalement perçues comme soumises à une exploitation trop intensive, et même déjà à l’origine de conflits d’usage entre agriculture, industries, entreprises et populations.
Et tous les acteurs (gouvernement, entreprises, particuliers, ONG etc.) ont « un rôle important à jouer dans la bonne gestion des ressources ».
Mais pour les Américains, les grandes et moyennes entreprises (91%) arrivent légèrement en tête devant les particuliers (90%) et les collectivités locales (89%). Les Chinois et les Européens mettent en avant et à égalité le rôle important des gouvernements et des entreprises.
Toutefois, les Américains sont une majorité à ne pas faire confiance aux grandes et moyennes entreprises (51%) ni aux gouvernements (62%) « pour oeuvrer en faveur de la bonne gestion des ressources » et placent en tête les start-up et les particuliers.
Les Chinois font surtout confiance aux gouvernements (85%) et aux organismes internationaux comme l’ONU ou la Banque mondiales (85%).
Les Européens mettent en tête de leur confiance les start-up (64%) et les ONG (60%) et au pied du podium les gouvernements – 67% ne leur font pas confiance – et les grandes et moyennes entreprises – 63% ne leur font pas confiance.
Par ailleurs, les Américains (66%) et les Chinois (61%) sont plus optimistes que les Européens (46%) sur la possibilité de trouver des solutions pour mieux gérer les ressources.
Parmi les propositions pour mieux gérer les ressources, les personnes interrogées mettent particulièrement en avant le recyclage, l’innovation pour produire des ressources alternatives ou encore développer des produits moins consommateurs de ressources.
Cette enquête a été réalisée sur internet à partir d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes dans chaque pays, selon la méthode des quotas.
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