Le géant américain vient d’acheter un dixième parc éolien, confirmant sa volonté de s’appuyer sur l’énergie verte.
Plan de com’ ou stratégie à long terme ? Si certains tergiversent encore, personne ne peut nier l’engagement de la firme pour des sources d’énergie alternative. Avec le rachat d’un nouveau parc éolien de 160 MégaWatts pour 75 millions de dollars, Google dispose désormais de dix fermes éoliennes et solaires. L’objectif affiché est de limiter l’impact environnemental et s’inscrit dans une politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’ensemble de ces parcs permet à Google de disposer de 2 GW d’électricité. Urs Hoelzle, directeur général de Google en charge des infrastructures déclarait l’année dernière : « Nous essayons de ne pas utiliser d’énergie lorsque cela n’est pas nécessaire, et d’utiliser le plus possible les énergies renouvelables, qui représentent aujourd’hui 35% de l’alimentation de nos datacenters ».
Car l’internet est une activité très consommatrice d’énergie, pour faire tourner les ordinateurs, serveurs et autres. Une énergie provenant souvent du pétrole et donc polluante. Le rapport SMART 2020 prévoyait le triplement de la consommation énergétique lié à l’internet, les TIC étant à eux seuls responsables de 2% des émissions de gaz à effet de serre. Si les grands groupes du secteur affichent leur souci de diminuer ce chiffre, tous n’investissent pas forcément dans l’énergie verte. En effet, les investisseurs privés se montrent de plus en plus méfiants vis-à-vis de ces sources d’énergies alternatives. La crise oblige à plus de prudence ce qui se traduit par un tassement des investissements dans l’énergie propre après huit années de croissance.
Apple, l’une des entreprises les plus gourmandes en charbon, a annoncé l’abandon total de cette source d’énergie d’ici un an pour trois de ses installations. Mais on ne sait pas encore par quoi elle va être remplacée. De son côté, Dell s’est engagé à baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d’ici 2015. Mais Google reste le plus engagé, puisqu’il en est à un milliards de dollars investis. Un engagement qui lui vaut d’être le numéro 1 des entreprises travaillant à lutter contre le dérèglement climatique, d’après le classement Cool IT 2012 de Greenpeace.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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