« Nous sommes enthousiastes à l’idée d’accueillir Titan Aerospace dans la famille Google », a indiqué un porte-parole du géant internet américain dans un courriel à l’AFP.
« Il est encore tôt, mais des satellites atmosphériques pourraient aider à donner un accès internet à des millions de personnes, et à résoudre d’autres problèmes dont l’assistance en cas de catastrophes et de dommages environnementaux comme la déforestation », a souligné le porte-parole.
Les drones de Titan fonctionnent à l’énergie solaire et sont capables de se maintenir pendant cinq ans à une vingtaine de kilomètres d’altitude. Ils peuvent remplir la plupart des tâches confiées à des satellites géostationnaires, mais sont moins coûteux.
Google a déjà effectué des tests dans le passé pour un projet baptisé « Loon », où des montgolfières servent de relais pour apporter internet dans des régions en étant dépourvues.
Facebook, qui explore lui aussi des moyens nouveaux pour étendre la couverture internet dans le monde, s’était également intéressé à Titan, selon la presse.
Le réseau social a finalement annoncé fin mars la mise en place d’une équipe se consacrant à ce problème et intégrant les salariés d’une autres société, l’entreprise britannique Ascenta, spécialisée dans les avions solaires capables de parcourir de longue distance.
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