L'Iran devrait annoncer des projets de développement à l'occasion de la foire internationale du pétrole et gaz qui s'ouvre mercredi à Téhéran avec la participation d'une trentaine de pays attirés par la perspective d'une levée des sanctions internationales.
Cette 20e foire se tient alors que les grandes compagnies internationales attendent la conclusion d’un accord sur le nucléaire pour revenir dans le pays, qui possède les quatrième plus importantes réserves de pétrole et les deuxièmes de gaz après la Russie.
Selon le ministère du Pétrole, quelque 1.200 sociétés iraniennes et 600 compagnies étrangères, notamment du Royaume-Uni, de France, de Chine, de Russie, de Singapour ou des Emirats arabe unis, se sont enregistrées pour cette foire de quatre jours. Mais aucun délégué américain ou saoudien ne sera présent, selon un porte-parole du ministère.
Le ministre du Pétrole Bijan Zanganeh, qui ouvrira la manifestation mercredi, cherche à attirer davantage d’investisseurs étrangers pour développer l’industrie des hydrocarbures afin d’augmenter les exportations du pays. Il veut notamment développer les champs pétroliers et gaziers de South Pars, situé dans le Golfe et commun avec le Qatar, et de West Karoun dans le sud-ouest.
Téhéran doit présenter dans les prochains mois un nouveau type de projet plus attractif pour faire revenir les compagnies internationales ayant quitté l’Iran en raison des sanctions occidentales à cause du programme nucléaire.
L’Iran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont repris les négociations pour finaliser d’ici fin juin les détails d’un accord global sur le programme nucléaire iranien.
Les ventes iraniennes de pétrole sont actuellement d’environ 1,2 million de barils par jour (mbj) contre 2,5 avant l’entrée en vigueur des sanctions occidentales fin 2011. M. Zanganeh a récemment déclaré que l’Iran pourrait augmenter d’un million de barils ses exportations après un accord sur le nucléaire.
Mais il est difficile d’évaluer les perspectives pour l’Iran avec un baril de pétrole à moins de 60 dollars et un marché qui connaît une offre surabondante.
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