Trois ans après le premier exercice, le Commissariat général au développement durable actualise le potentiel des « technologies vertes » françaises. L’hydrogène et les énergies marines sortent du lot.
La crise économique, les avancées technologiques, la modification des dispositifs de soutien, l’évolution des marchés mondiaux depuis ces trois dernières années ont conduit le ministère de l’Ecologie à mettre à jour ses orientations pour le développement des filières industrielles françaises de l’économie verte. Dans un document du Commissariat général au développement durable (CGDD), les 18 filières vertes identifiées en 2010 sont à nouveau auscultées afin de connaître leur niveau de développement et le positionnement de la France dans le panorama international.
De nouvelles filières matures
« L’analyse de l’évolution des filières entre 2009 et 2012 indique une progression globale de la majorité de celles-ci. Cette progression apparaît cependant plus marquée pour des filières en émergence ou qui étaient en décollage en 2009 », peut-on lire dans l’étude. Ainsi les filières du solaire photovoltaïque, de l’éolien terrestre, des véhicules décarbonés et du stockage de l’énergie peuvent désormais être qualifiées de filières matures aux côtés des filières de l’eau et du génie écologique, du recyclage ou encore des agrocarburants de première génération identifiées comme telles dès 2010.
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