Teréga, en partenariat avec Harris Interactive, dévoile le baromètre 2023 de la perception qu’ont les Français de l’énergie. Et face à l’inflation, force est de constater que les Français s’intéressent de plus en plus au sujet et se forgent une opinion.
Face aux défis énergétiques qui s’annoncent et au contexte géopolitique persistant, les Français s’inquiètent de plus en plus pour leur facture énergétique. Cela a une conséquence : ils s’intéressent de plus en plus aux enjeux de l’énergie. Voici l’une des conclusions du baromètre 2023 consacré à la perception qu’ont les Français de l’énergie, élaboré par Teréga, l’un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France, en partenariat avec Harris Interactive.
Ainsi, selon l’enquête réalisée en ligne du 17 au 23 février 2023 auprès de 1 025 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus, 77 % des Français déclarent s’intéresser aux enjeux de l’énergie, contre 65 % en mai 2021. Et désormais, près de 60 % d’entre eux se déclarent « bien informés » sur ces thématiques, contre 53 % en 2021.
Un avis sur les différentes sources d’énergie
Les Français développent ainsi leur propre avis sur les différentes sources d’énergie. Le baromètre fait ressortir quatre blocs d’opinion. Le premier regroupe l’énergie solaire et hydraulique avec respectivement 84 % et 77 % de bonne opinion. Ensuite se trouvent le gaz naturel, l’énergie éolienne et la géothermie avec une bonne opinion, entre 58 et 68 %. Puis, près d’un Français sur deux déclare avoir aussi une bonne opinion de l’énergie nucléaire (57 %) et du biométhane (45 %). Enfin, que cela soit, le pétrole, le fioul et le charbon, les opinions favorables ne dépassent pas les 25 %.
« Le baromètre nous montre qu’à certains égards, nous avons des formes de stabilité du regard de l’opinion qui peut être portée à l’égard des différentes formes d’énergie, réagit Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d’Harris Interactive. La différence majeure est le regard à l’égard de l’énergie nucléaire. » Les opinions favorables vis-à-vis de l’énergie nucléaire progressent en effet de 6 points cette année.
Des Français de plus en plus critiques
Toutefois, dans le contexte d’inflation, 68 % des sondés estiment que la France n’en fait toujours pas assez pour garantir des tarifs accessibles aux particuliers, malgré la mise en place du bouclier tarifaire. « L’État est identifié comme un acteur de l’énergie à part entière et il est critiqué pour ses choix actuels et passés, observe Jean-Daniel Lévy. L’énergie devient un enjeu politique. »
En particulier, entre la moitié et deux tiers des Français estiment que la France n’en fait pas assez pour développer la recherche sur l’énergie ou pour encourager la rénovation énergétique. Nos compatriotes ne font pas preuve de plus de bienveillance lorsqu’il s’agit de juger la politique nationale de développement des énergies renouvelables ou de développement de l’offre de transports en commun peu polluants.
Dans le contexte actuel, 92 % des Français avancent surveiller leur consommation d’énergie pour des raisons financières, 77 % pour des raisons environnementales. Et 73 % évoquent la combinaison de ces deux justifications. « L’opposition fin du monde – fin du mois ne se justifie pas toujours aux yeux de nos compatriotes » soulève Jean-Daniel Lévy. Les Français suivent notamment leurs consommations grâce au compteur Linky, et favorisent à nouveau l’utilisation de leurs appareils en heures creuses lorsque cela est possible.
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