Parfois, il suffit d’un petit rien, d’un soupir, pour déclencher une idée. Dans le cas de Mickaël Pelletier, ce soupir a permis la création d’un logiciel d’état des lieux sur tablette tactile. Et ce logiciel a été récompensé par le prix Innovation décerné lors de la cinquième édition du concours Créa’Vienne.
Tout est parti d’un état des lieux effectué par un cabinet d’immobilier auquel Mickaël Pelletier participait. Suite à la visite, il fallait réécrire les notes prises. Mais problème, les notes « étaient illisibles ». Pour pallier cet ennui sûrement récurrent, Pelletier s’est penché sur l’élaboration d’un logiciel permettant de simplifier la saisie des données, tant par souci de clarté que pour un gain de temps. Il s’est alors entouré de cinq personnes issues de l’immobilier pour définir un cahier des charges s’appuyant sur leur expérience. S’en est suivi 18 mois de travail.
En collaboration avec le programmateur François Guilbault, recruté pour l’occasion, les deux compères ont travaillé sur l’ergonomie et l’écriture du logiciel. Évidemment, au début, les caractéristiques du lieu sont saisies (dimension, nombre de pièces…). Avec la possibilité d’intégrer les photos des pièces et d’y ajouter des commentaires ou d’entourer certaines parties de l’image. Mais là ou Etat Light offre un gain de temps, c’est lors de la sortie. Avec la comparaison de l’état des lieux entrant et l’état des lieux sortant par un code de couleurs, il s’agit d’avantage d’une vérification et « cela permet de voir comment le lieu a évolué ». Ensuite il ne reste plus qu’à signer le document sur la tablette pour que celui-ci soit envoyé au propriétaire, au locataire, ou au garant… Le logiciel se veut « simple, intuitif et efficace », précise Mickaël Pelletier.
L’Etat Light, encore en phase de développement, se destine principalement aux professionnels. La location du logiciel ainsi que du matériel est prévue. En outre, Mickaël Pelletier assurera la maintenance, l’assistance et les mises à jour. Le logiciel pourrait voir le jour en ligne et devenir compatible avec n’importe quel appareil. Une grande agence immobilière l’aurait déjà contacté et lui aurait prodigué des conseils. Pour ce Châtelleraudais qui a commencé seul dans son garage quinze années plus tôt, il y a fort à parier que le succès lui tende les bras.
Par Sébastien Tribot, journaliste
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