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Epaves d’avions en mer : optimiser leur localisation et la récupération des données en vol

Posté le 31 mai 2011
par La rédaction
dans Entreprises et marchés

Un consortium a été créé dans le but de développer un équipement embarqué permettant la localisation des avions en mer et la récupération des données en vol.

Optimiser la localisation des avions en mer et la récupération des données en vol, c’est l’objectif du projet BELOCOPA, lancé à l’initiative de plusieurs PME de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (TETHYS, ACSA et ISEI) et labellisé par le pôle de compétitivité Pégase. Il s’agit en effet de développer un équipement embarqué permettant, non seulement de localiser avec précision un aéronef qui s’est abîmé, mais aussi de récupérer à distance les principales données de vol sans intervention de moyens sous-marins. Une telle solution éviterait ainsi d’être confronté à la mise en oeuvre d’opérations extrêmement difficiles et onéreuses comme cela a été le cas dans le cadre de la recherche de l’épave du vol AF 447 Rio-Paris. Rappelons que cet avion a disparu il y a un an déjà, dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2009, au large des côtes brésiliennes, sans message de détresse, sans témoin et sans trace radar. Or quatre campagnes de recherche ont été nécessaires pour découvrir enfin, récemment, l’épave de cet avion et récupérer les boîtes noires contenant les données de vol.

Autonome et facilement intégrable à bord des aéronefs en service ou en construction, le système proposé dans le cadre de ce projet comportera un système compact d’éjection et une bouée autonome munie d’un système de radiocommunication performant. La bouée sera elle-même équipée d’un système de positionnement GPS grâce auquel on pourra retracer son parcours à la surface de l’eau depuis son éjection lors de l’impact. Le consortium bâti autour de ce projet regroupe donc trois entreprises, ACSA, fabricant de bouées et spécialisée dans les équipements de transmission et de recherche en mer, spécialiste du GPS « sous-marin », ISEI, spécialisée dans les systèmes électroniques embarqués à bord d’aéronefs et principalement dans le secteur des enregistreurs de vol, chargée des liaisons entre la bouée et les enregistreurs de vols, enfin TETHYS, spécialisée dans la R&D et la production d’équipements et de systèmes énergétiques complexes pour la sécurité, qui s’occupera du système d’éjection. Le consortium intègre aussi l’Institut Fresnel, chargé des transmissions radio et les Arts et Métiers ParisTech Aix-en-Provence, un établissement d’enseignement supérieur qui s’intéressera aux contraintes physiques liées au choc de l’impact à l’eau.

Sources : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66832.htm

 

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