[Tribune] Chris Rhodes
Piéger le CO2 dans des puits à carbone nécessite la mise en oeuvre de techniques formidables, du charbon vert à la culture du phytoplancton : mais faisons les comptes !
En principe, la séquestration du CO2 par le biais de l’agriculture régénératrice, de l’ensemencement des océans, de la culture du phytoplancton et de la production de charbon vert et d’algues, associés à la relocalisation des implantations humaines, pourrait présenter un bilan carbone négatif de – 3 gigatonnes (Gt) de carbone par an et autant de biomasse utile produite. Si ce simple calcul a de quoi réjouir, il ignore toutefois les besoins considérables en énergie et en temps requis par de tels procédés.
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