Cette cession, qui valorise l’ensemble de la division à 2,7 milliards d’euros, devrait donc rapporter quelque 2 milliards d’euros au spécialiste du nucléaire en grande difficulté financière, qui confirme qu’il aura besoin parralèlement d’une augmentation de capital « significative » pour combler ses besoins de financement d’ici à 2017, qu’il évalue à « environ 7 milliards d’euros ».
« EDF et Areva ont signé le 30 juillet un protocole d’accord » qui prévoit notamment « un contrôle majoritaire » par le premier d’Areva NP, qui regroupe les activités de construction et de services aux réacteurs, a expliqué EDF dans un communiqué, à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels.
Areva conservera « un maximum de 25% » de l’entité, tandis qu’EDF envisage in fine une participation « de 51% à 75% », avec « potentiellement la participation d’autres partenaires minoritaires », ajoute EDF.
« Les parties se sont mises d’accord sur un prix indicatif » qui valorise Areva NP à 2,7 milliards d’euros et pourra encore « faire l’objet d’un ajustement », précise le groupe.
L’objectif est de réaliser l’opération « courant 2016 », indique Areva dans un communiqué distinct.
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