Les chercheurs du Département de Chimie Pure et Appliquée de l'université de Strathclyde, en Écosse, ont trouvé de nouveaux moyens pour distinguer rapidement et facilement un vrai whisky d'un faux.
Dans ce qui apparaît comme un problème crucial, les chercheurs écossais (évidemment) de l’Université de Strathclyde, affiliés au département de Chimie Pure et Appliquée, ont trouvé de nouveaux moyens pour démasquer un whisky contrefait. Ou pour reconnaître un vrai.
À travers une série de blind tests, ce système pourrait améliorer et faciliter la traque des whiskies de contrebande, responsable d’une baisse de revenus significatives, et représentant une menace pour la réputation d’une marque.
Le professeur David Littlejohn, responsable de cette étude, explique : « Bien que l’industrie du whisky dispose déjà de moyens permettant de séparer le vrai whisky d’un faux, ils impliquent souvent une analyse en laboratoire, ce qui n’est pas le plus pratique lorsqu’on a besoin d’identifier un échantillon rapidement ». « Ces nouveaux moyens pourraient être adaptés à cette industrie », renchérit-il.
L’analyse de 17 échantillons de la boisson ambrée se fait en contrôlant le niveau d’éthanol sans dilution, ainsi que les résidus après évaporation. Une spectroscopie infrarouge utilisant de nouvelles fibres optiques développées pour l’occasion par une entreprise écossaise complète la batterie de tests. Les niveaux d’éthanol et de colorants permettent ainsi l’identification des échantillons contrefaits.
Par Rahman Moonzur
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