Vous aussi vous rechargez votre portable tous les jours ? Et encore, quand vous ne faites que téléphoner quelques minutes. Si vous avez le malheur de regarder une vidéo, d’écouter un peu de musique ou de trainer sur la toile, la batterie ne tient même pas la journée de travail. Pour pallier ce désagrément, les scientifiques planchent sur plusieurs solutions. Parmi elles, les chercheurs de l’université d’Arlington ont choisi l’option énergie renouvelable, plus précisément les éoliennes. Evidemment, il ne s’agit pas d’édifices de 20 mètres de haut mais d’éoliennes miniatures. Leur dispositif mesure 1,8mm de large, des dimensions qui permettent d’envisager de l’intégrer dans un téléphone. Et pas qu’une, mais bel et bien des dizaines. Constituées d’un alliage de nickel, ces éoliennes possèdent une flexibilité et une résistance suffisantes pour résister aux sollicitations subies lors des manipulations d’un téléphone. L’activation des micro-pales pourrait se faire en plaçant son téléphone dans un courant d’air ou simplement en faisant du vent avec nos mains.
Pour J.C Chiao et Smitha Rao, auteurs des travaux, quelques rangées de ces éoliennes miniatures suffiraient à assurer le chargement de la batterie en à peine quelques minutes. Une estimation qui peut sembler optimiste au vu des temps de chargement actuellement supérieures à l’heure. Enfin, ce dispositif pourrait servir à autre chose que nos batteries de téléphones et servir des causes plus nobles comme l’alimentation de micro-robots servant d’outils chirurgicaux ou encore de machines de recherche et d’assistance aux victimes.
La société taïwanaise WinMEMS Technologie s’est montrée intéressée avec une offre d’achat des droits exclusifs de commercialisation des mini-éoliennes. Disposant d’un procédé associant lithographie aux rayons X et électrodéposition, WinMEMS espère produire à grande échelle et ainsi abaisser les coûts.
Et aussi dans les
ressources documentaires :
Et aussi en
formation :