Les techniciens ambitionnent désormais de construire un système d’intelligence artificielle « généralisé », qui tire de ses apprentissages établis dans des environnements préalables des moyens transmissibles à d’autres tâches.
La satisfaction de l’équipe Google est compréhensible, ses réalisations anticipent de dix ans les prédictions des spécialistes.
La centaine de chercheurs réunis à Londres a montré son efficacité depuis l’absorption de DeepMind en 2014, en prenant le meilleur sur le programme Darkforest de Facebook, lui aussi chargé de s’ouvrir la voie du succès au jeu de go.
Les spécialistes du secteur sont sur la brèche. Les résultats et codes révélés sont vite assimilés par les laboratoires en pointe qui les mettent à leur tour en œuvre.
Les techniciens ambitionnent désormais de construire un système d’intelligence artificielle « généralisé », qui tire de ses apprentissages établis dans des environnements préalables des moyens transmissibles à d’autres tâches. C’est aussi la capacité humaine à décomposer les problèmes en problèmes plus petits et à envisager les conséquences d’actions distantes.
Les chercheurs s’intéressent ainsi au fonctionnement de l’hippocampe, siège de la mémoire, pour reproduire les mécanismes de transfert d’expérience et ainsi créer des automates d’un nouveau genre.
Leur couplage avec d’autres technologies informatiques, telle l’ordinateur quantique élaborée par la société D-Wave au Canada pour résoudre des problèmes mathématiques, elle aussi passée dans le giron de Google.
Par Etienne Monin
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