Le projet a été monté en partenariat avec l’association Childfund Australia pour aider la population de Papouasie-Nouvelle Guinée confrontée au manque d’eau potable.
Voilà un projet d’étude utile. Les élèves en génie mécanique de l’université australienne d’Adélaïde ont relevé le défi de fabriquer un dispositif capable de rendre l’eau potable. Ces étudiants ont brillamment réussi puisque le dispositif créé fonctionne parfaitement. Il s’agit d’un tube en verre d’1,50 m placé dans une tranchée tapissée d’emballages de paquets de chips. La réflexion des rayons du soleil sur la face brillante des sachets amplifie le phénomène de désinfection solaire bien connu et reconnu par l’OMS comme une méthode de traitement de l’eau. Comment cela fonctionne ? Les UVA réagissent avec l’oxygène de l’eau pour produire des peroxydes d’hydrogène capables de détruire les agents pathogènes. Les UVA agissent aussi en détruisant la structure de la cellule des bactéries.
Enfin, les radiations infrarouges augmentent la température de l’eau, ce qui accélère le processus de désinfection. Ainsi, ces trois actions du rayonnement solaire purifient l’eau de façon à ce qu’elle puisse être bue.
Le gros avantage de cette approche est son faible coût, les seuls accessoires étant un gros cylindre en verre et des emballages de chips récupérés. Le dispositif coûte en tout et pour tout à peine 50€ et permet de purifier 40L en 4 heures. Une quantité qui peut être accrue en rajoutant un autre tube en verre par exemple.
L’association ChildFunf Australia est très enthousiaste face à ce purificateur d’eau et prévoit déjà de le déployer en Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’objectif étant de fournir aux populations locales un moyen de traiter l’eau sur place facilement.
Par Audrey Loubens, journaliste scientifique
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