Elle pèserait 100 eV/c² , soit 0.02% de la masse d’un électron, et serait incapable de pénétrer dans l’atmosphère terrestre. Deux caractéristiques de la particule qui composerait la matière noire selon James Bateman, de l’Université de Southampton au Royaume-Uni. Cette hypothèse est présentée dans Scientific Reports. L’incapacité de la particule à rentrer dans l’atmosphère expliquerait pourquoi elle n’a jamais été détectée. Fort de ce constat, les chercheurs proposent un protocole de détection original. Il suffirait de suspendre une nanoparticule dans l’espace.
Celle-ci serait alors exposée au flux de matière noire, ce qui devrait générer une interaction mesurable. En étudiant le comportement de la nanoparticule, il sera possible de valider ou non l’existence de la particule de matière envisagée.
Confiants dans leur modèle, les scientifiques vont se rapprocher du projet Macroscopic quantum resonator (MAQRO) dont l’objectif est de tester les théories de la physique quantique en menant des expérimentations dans l’espace. Dans un communiqué, James Bateman espère que cette démarche de réfléchir à ce que pourrait être une particule de matière noire inspirera d’autres chercheurs, rappelant qu’à ce jour « […] aucune expérience ou observation ne contredit l’existence de cette particule ».
Par Audrey Loubens
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