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Décryptage

Des approches prédictives pourraient se substituer aux vrais tests de substances chimiques

Posté le par La rédaction dans Chimie et Biotech

En 2018, le Reach impose l’évaluation des substances pré-enregistrées. Le projet Predimol pourrait bien aider les professionnels en proposant une évaluation reposant uniquement sur de la modélisation.

La caractérisation complète des substances physico-chimique est coûteuse et chronophage. Et si les méthodes prédictives étaient une alternative crédible aux tests en laboratoire? C’est la conclusion du projet PREDIMOL rendue officielle début juillet par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Ce projet dont l’acronyme signifie Prédiction des propriétés physico-chimiques des produits par modélisation moléculaire a été mené entre 2010 et 2014.

Financé par l’Agence nationale de la recherche, labellisé par le pôle de compétitivité Axelera et piloté par l’Ineris, Predimol s’est intéressé à la pertinence de la modélisation moléculaire dans l’obtention de données physico-chimiques. Les tests réels peuvent-ils être évités ? Oui, répond Predimol. Des méthodes prédictives peuvent servir à définir des propriétés physico-chimiques. 

Plus particulièrement, deux approches sont mises en avant. Il s’agit de la Quantitative structure-property relationship (QSPR) et des méthodes de simulation moléculaires (dynamique moléculaire et Monte-Carlo).  La QSPR serait pertinente pour l’analyse des propriétés dangereuses tandis que la simulation moléculaire est plus adaptée à l’évaluation des propriétés d’équilibre et des propriétés de transport.

Pour en arriver à ces résultats, les différents partenaires du projet Predimol, IFP Energies Nouvelles, Chimie ParisTech, le Laboratoire de Chimie Physique de Paris XI, Materials Design et Arkema, ont travaillé sur les peroxydes organiques et les amines.

Predimol a permis de valider des modèles développés pour la détermination de certaines propriétés comme la densité relative, les propriétés explosives ou encore le point d’ébullition.  Une réussite qui pourrait bien rebattre les cartes du Reach en proposant aux professionnels une alternative moins couteuse pour l’évaluation des propriétés des nombreuses substances pré-enregistrées.

« Ces […] modèles répondent aux critères de validation de l’OCDE et, dans une démarche d’acceptabilité réglementaire, ils vont être proposés à la QSAR Tool Box et à la base de données du Joint Research Centre (JRC) de la Commission européenne » se félicite l’Ineris.

Par Audrey Loubens

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