L’alliage contenant de l’aluminium, du gallium, de l’indium et de l’étain, permet de fournir de l’électricité et de l’eau potable dans les villages en manque de cette ressource, voire même à des fins militaires, lors de certaines opérations. En l’immergeant dans de l’eau, qu’elle soit salée ou non, se créé une réaction spontanée séparant les molécules d’oxygène et d’hydrogène de l’eau. L’hydrogène peut alors générer de l’électricité qui servira à créer de l’eau sous forme de vapeur. La vapeur, tuant les bactéries contenues dans l’eau, est condensée pour donner de l’eau purifiée, permettant de passer de l’eau non-potable à l’eau potable.
L’aluminium, peu toxique sous cette forme, peu onéreux et très abondant sur Terre (troisième métal le plus abondant), pourrait vite rendre cette technologie disponible et assez attractive. Puisque cela marche avec de l’eau salée, outre la cruciale désalinisation de l’eau, il peut être intéressant d’embarquer ce système à bord d’un bateau ou d’un véhicule sous-marin, dans le but d’y produire de l’énergie, pouvant servir à leur bon fonctionnement, et évidemment d’y servir de source d’eau potable.
D’après les calculs, l’eau devrait être produite pour environ 1 dollar le gallon (près de 4 litres), alors que l’électricité générée coûterait 35 cents par kWh. Cette unité ne devrait pas peser plus de 45 kilos, ce qui la rendrait assez aisément transportable par un véhicule. Un prototype est sur le point d’être construit, ouvrant la voie à un appareil pouvant servir dans les zones reculées ou en dehors du réseau d’alimentation électrique.
Par Rahman Moonzur
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