La lumière a déjà été utilisée pour déplacer des gouttes sur des surfaces solides photosensibles ou grâce à sa capacité à transférer de la chaleur au liquide sur lequel elle est focalisée. Ces approches ne permettent néanmoins que des déplacements simples et à faible vitesse (1 à 10 µm.s-1). C’est en exploitant la possibilité de modifier localement la tension de surface d’une interface eau/huile sous excitation lumineuse, que des chercheurs du département de chimie de l’Ecole Normale Supérieure de Paris (ENS/CNRS/Université Pierre et Marie Curie), de l’Institut de Physique de Rennes (CNRS / Université de Rennes 1) et de l’Université de Kyoto ont mis au point une nouvelle technique pour déplacer, le long de trajectoires variées, des gouttes d’huile flottant sur l’eau avec une vitesse d’environ 300 µm.s-1.
Conversion directe de l’énergie lumineuse en énergie mécanique
Déplacer à grande vitesse, le long de trajectoires complexes et variées, des gouttes d’huile flottant sur l’eau à l'aide de lumière est désormais possible. Des chercheurs français et japonais ont mis au point une méthode qui ouvre de nouvelles perspectives pour le déplacement de liquide sans contact.