Le rapport de la conférence des experts et de la table ronde sur la Contribution Climat et Énergie, rendu public le 28 juillet, préconise la mise en place d'une taxe carbone sur la consommation des énergies fossiles. Même si la démarche est saluée par tous, les modalités de sa mise en œuvre suscitent de vives critiques. Explications.
La révolution verte sera avant tout une révolution fiscale. C’est ce qui ressort du rapport de la conférence des experts et de la table ronde sur la contribution Climat et Énergie rendu public le 28 juillet. Remis à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, et Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, ce rapport préconise la mise en place de la « taxe carbone » (aussi appelée CCE, Contribution Climat Énergie), qui devrait s’appliquer aux seules énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), et ceci dès 2010. La mise en place de cette taxe était déjà préconisée dans les conclusions du Grenelle de l’Environnement.