Les étudiants adorent trinquer en tapant sur le dessus de leur bouteille de bière. Une blague potache puisque s’ensuit inévitablement un débordement de mousse, suscitant l’hilarité générale. Pour réussir cet afflux brutal et massif de bulles, le blagueur s’appuie sur un phénomène scientifique récemment percé à jour. Des chercheurs français se sont associés à leurs homologues espagnols pour comprendre comment l’onde de choc imposée à la bière est source de mousse.
Après une étude très attentive du phénomène, ces scientifiques assoiffés de savoir, ont découvert que le choc induit une onde qui rebondit sur les parois de la bouteille. Ceci crée des grosses bulles, appelées bulles-mères. En effet, ces bulles vont ensuite donner naissance à une multitude de minuscules bulles, des bulles-filles. Ces dernières sont capables de remonter à la surface à la vitesse de l’éclair, entraînant le débordement de mousse. L’étude ne précise pas s’il y a un angle optimal pour frapper le goulot et optimiser l’apparition de bulles.
La formation des bulles mères prends entre 0.1 et 1 milliseconde, les bulles filles sont générées en 1 à 10 ms, et l’expansion de ces petites bulles explose en 0.1 à 1 seconde. Un phénomène ultra-rapide que le coauteur de l’étude Dr Rodriguez assimile « aux champignons observés après de puissantes explosions ».
Voilà un des plus grands mystères de la science résolu !
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