En compétition pour le prix SKF « Procédés du futur », Castor développe un système de soutien pour décider quelles pièces requièrent l’impression 3D.
Les fondateurs de Castor sont partis d’un constat : les constructeurs attendent très longtemps avant de lancer un produit à cause des temps de production longs et coûteux. Les machines sont souvent lentes et complexes. Bien souvent, les fabricants manquent d’informations concernant l’impression 3D et ignorent que certaines pièces de leurs produits pourraient être produites ainsi.
Castor propose alors un support de décision qui permet aux constructeurs de savoir s’ils peuvent utiliser l’impression 3D à la place des méthodes traditionnelles afin de gagner du temps et de l’argent.
« Le logiciel analyse le BOM (Bill of Material) d’un produit et rend un rapport qui indique quelles parties peuvent être fabriquées par impression 3D, quelles parties ne le sont pas, quels changements peuvent être faits pour les rendre imprimables et quelle est la meilleure technologie pour suivre les exigences du système. Ensuite, nous dirigeons l’utilisateur vers le bureau de service capable de fabriquer ce produit, avec le prix et une estimation des délais », explique Omer Blaier, le cofondateur de Castor.
La startup s’adresse principalement aux constructeurs industriels qui utilisent des machines complexes. La première version de leur logiciel a été lancée en juin 2018 et est commercialisée aux Etats-Unis et en Israël.
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