L’anglo-néerlandais Shell, les américains Chevron et ConocoPhillips, le norvégien Statoil, ou encore le britannique BG font également partie des groupes choisis, seuls ou en partenariat.
La Birmanie avait lancé en avril 2013 un appel d’offre très attendu pour 30 blocs, 11 en eaux peu profondes et 19 en eaux profondes.
Mais seulement 20 (10 de chaque) ont été annoncés mercredi par les autorités qui n’ont pas donné d’informations sur les autres. Total s’est vu attribuer un bloc en eaux profondes.
Depuis la dissolution de la junte en mars 2011, les réformes lancées par le nouveau gouvernement quasi-civil ont provoqué la levée de presque toutes les sanctions occidentales. Bénéficiant de cette nouvelle image, la Birmanie, dont les réserves énergétiques exactes ne sont pas connues, attise la convoitise des « majors ».
Le ministère de l’Energie a indiqué qu’il recevrait 226,1 millions de dollars comme « bonus de signature » de la part des groupes choisis une fois que l’exploration aura commencé.
« Ce montant est le plus important que nous ayons jamais reçu », a-t-il ajouté dans un communiqué, précisant que 68 entreprises à travers le monde avaient exprimé un intérêt pour les blocs et que 30 avaient finalement déposé une offre.
Pour les blocs en eaux peu profondes, les groupes étaient tenus de s’associer avec une entreprise d’Etat birmane, mais pouvaient pour la première fois postuler seuls pour les blocs en eaux profondes nécessitant plus d’investissements et de compétences techniques.
Ce qui n’empêchera pas la Birmanie d’imposer à tous les investisseurs un contrat de partage de la production avec Myanma Oil and Gas Enterprise (MOGE), la principale entreprise d’Etat dans le secteur.
Les autorités, qui ont également eu recours à des appels d’offre pour des blocs onshore, avaient promis la plus grande transparence dans les procédures et une distribution équitable des richesses issues du secteur, après des décennies de confiscation des dividendes du sous-sol par la junte.
Plusieurs entreprises étrangères sont déjà en partenariat avec des sociétés birmanes pour l’exploitation de blocs offshore gaziers ou pétroliers, dont Total, installé en Birmanie depuis 1992, avant l’imposition des sanctions.
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