Responsable du département de géo-cryologie (l’étude des sols éternellement gelés des zones froides) de l’Université d’État de Moscou, Anatoli Brouchkov a isolé une bactérie vieille de plusieurs millions d’années, « Bacillus F », et l’a testée sur des souris et des mouches. Puis il a décidé de se l’inoculer lui-même. Afin de “vivre plus longtemps”.
Selon le chercheur, la bactérie serait bénéfique pour l’organisme sur de nombreux points, donnant une meilleure fertilité et une plus grande longévité. Brouchkov serait dorénavant capable de « travailler plus longtemps », et n’aurait plus eu de grippe « depuis 2 ans », indique-t-il au Siberian Times.
“Il y a peut-être des effets secondaires”
Inoculer la Bacillus F ne serait en outre pas dangereux, la bactérie se trouvant déjà dans l’eau consommée par l’homme. Toutefois, le scientifique reconnaît que son expérience n’était pas « scientifique », mais personnelle, réalisée sans observateurs. Et qu’une étude rigoureuse menée en laboratoire reste à mener.
Au Siberian Times, Anatoli Brouchkov explique qu’il y a « peut-être des effets secondaires ». Mais il indique, avec espoir, qu’il doit sûrement « exister des équipements médicaux pour les repérer ».
La bactérie anti-vieillissement Bacillus F avait déjà été examinée, mais pas vraiment en profondeur, par l’Académie russe des sciences, en 2012. L’expérience avait été menée en laboratoire, et testée sur des souris. Selon les scientifiques de l’époque, le vieillissement des cobayes aurait été ralenti et le métabolisme, augmenté.
Par Fabien Soyez
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