Après plus de 4 ans d’études, à l’issue d’une évaluation rigoureuse, l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d’études spatiales (CNES), viennent de confirmer la faisabilité de cet instrument unique au monde
Placé au foyer du télescope spatial Athena (Advanced Telescope for High ENergy Astrophysics) de l’ESA, le spectromètre X-IFU (X-ray Integral Field Unit) permettra d’observer ces phénomènes de l’Univers chaud et énergétique, dans le domaine des rayons X : une fenêtre d’observation accessible uniquement depuis l’espace. X-IFU embarquera des technologies innovantes lui conférant des performances exceptionnelles qui permettront de mesurer l’énergie des rayons X avec un niveau de précision sans précédent et de déterminer les conditions dans lesquelles ils sont émis. Les scientifiques pourront alors explorer les amas de galaxies en déterminant la température, la vitesse, la composition chimique du gaz, ou encore suivre la matière engloutie par les gigantesques trous noirs situés au cœur des galaxies les plus massives.
Véritable pièce maîtresse du télescope spatial Athena, X-IFU promet des avancées majeures dans le domaine de l’astrophysique des hautes énergies.
La mission Athena est la seconde mission de classe L (Large) sélectionnée par l’ESA en juin 2014 dans le cadre de son programme scientifique Cosmic Vision. Le télescope spatial Athena sera lancé au début des années 2030 et succédera aux deux observatoires spatiaux dans les rayons X actuellement en fonctionnement : XMM-Newton (ESA) et Chandra (NASA).
Source : cnrs
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