« On a aujourd’hui des propositions qui sont sur la table », et « il est fondamental que ce soit validé par les conseils d’administration de ces entreprises », a déclaré Emmanuel Macron lors d’une audition devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale.
EDF doit présenter ses résultats semestriels le 30 juillet et Areva le lendemain, les deux groupes devant donc réunir leurs conseils d’administrations respectifs pour approuver leurs comptes.
L’accord qui doit être annoncé doit inclure les modalités de la prise de participation majoritaire d’EDF dans la branche réacteur d’Areva (Areva NP), la création d’une co-entreprise dans l’ingénierie, les relations contractuelles entre les deux groupes, notamment en matière de combustibles nucléaires, et la stratégie commune à l’international.
Mais le ministre a prévenu que l’État, qui détient plus de 80% du capital des deux groupes, ne communiquera pas à cette date le montant de la recapitalisation d’Areva qu’il s’est engagé à réaliser.
« En aucun cas l’État ne mettra un chèque sur la table le 31 juillet prochain pour Areva », a-t-il affirmé.
« On ouvre une nouvelle étape le 31 juillet, opérationnelle, sur le nouveau Areva, sur les éléments restant à purger sur la filière nucléaire, avec un rendez-vous pour moi en septembre sur les éléments additionnels à apporter en terme entre autres de recapitalisation d’Areva », a ajouté Emmanuel Macron.
« Ce sont des risques qu’on ne fera pas porter, on le sait bien, au nouvel Areva seul (…). Maintenant, [en ce qui concerne] la garantie finale, compte tenu des montants engagés, l’actionnaire majoritaire aura son rôle à jouer, mais on n’a pas la visibilité aujourd’hui sur ce sujet là ».
Mais on ne va pas transférer ce risque du coté d’EDF et on va pas considérer que ce risque qui est potentiellement démesuré ne porte que sur Areva ».
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