La nécessité d’une amélioration du niveau de sûreté des futurs réacteurs par rapport à celui des réacteurs existants a été progressivement actée au cours des vingt dernières années, au moins au niveau national et dans le cadre européen, avec la définition d’objectifs volontairement ambitieux concernant notamment la réduction de la probabilité de fusion du cœur et la réduction des rejets dans l’environnement. Cet article présente les objectifs et l’approche de sûreté retenus pour les réacteurs nucléaires de génération III en France. Si les grands objectifs de sûreté pour ces réacteurs font aujourd’hui l’objet d’un large consensus, leur déclinaison en termes de choix techniques de conception et d’exploitation diffère fortement en fonction des projets des constructeurs. La démonstration de la capacité de ces projets à répondre à ces grands objectifs de sûreté fait également débat. En effet, les exigences et les approches de sûreté diffèrent selon les pays en fonction de la règlementation et des pratiques historiques notamment. Sans remettre en cause le principe de souveraineté nationale, une harmonisation des pratiques en matière de sûreté nucléaire est recherchée.
Cet article se trouve dans le dossier :
L'intelligence artificielle à la conquête des usines
- Samp : du jumeau numérique à la "Réalité Partagée"
- Leakmited passe nos canalisations au crible de l’IA
- L'intelligence artificielle au service d'une meilleure efficacité énergétique des stations d'épuration
- L’IA frugale optimise le contrôle qualité industriel
- Transport de demain : l’intelligence au service de l’environnement
- Des carrefours plus fluides grâce à l’intelligence artificielle
- Leakmited passe nos canalisations au crible de l’IA
- Une nouvelle architecture pour l'intelligence artificielle embarquée
- L’IA au service des entreprises et de leurs clients