L’amplification de puissance radiofréquence est possible par tubes et par état solide. Mais comparer ces deux technologies est un sujet moins simple qu’il n’y paraît, si l’on fait abstraction des très faibles et très fortes puissances. En effet, une comparaison suppose des critères de choix et les définir n’est pas trivial.
L’amplification de puissance radiofréquence est possible par tubes et par état solide. Mais comparer ces deux technologies est un sujet moins simple qu’il n’y paraît, si l’on fait abstraction des très faibles et très fortes puissances. En effet, une comparaison suppose des critères de choix et les définir n’est pas trivial.Les critères de choix dépendent des applications considérées et des utilisateurs. Citons les principaux :
le coût d’achat vient souvent en premier, en tenant compte du coût de conception si le dispositif recherché n’est pas commercialement disponible ;
le coût de possession, qui ajoute au coût d’achat le coût de maintien en service de l’équipement qui accueillera l’amplificateur : consommation électrique, durée de vie de l’amplificateur, coût des réparations, coût de gestion des obsolescences de composants électroniques… ;
le rendement électrique, si l’équipement dispose d’une ressource d’énergie limitée (c’est le cas des satellites) ;
la fiabilité, et la disponibilité opérationnelle, soit parce que l’équipement n’est pas réparable (sur un satellite…), soit parce que l’utilisateur ne veut à aucun prix que son équipement puisse tomber en panne inopinément, et qu’il souhaite une dégradation douce et la possibilité de réparer quand il le désire ;
et, évidemment, le respect des performances visées, notamment en termes de puissance, de bande passante et de linéarité.
S’ajoutent d’autres critères moins objectifs, mais très réels, dont le principal est la capacité de l’équipementier à concevoir ou à intégrer, voire à maintenir en état, des dispositifs fonctionnant sous très haute tension.Il est enfin des cas où le choix entre amplificateur à tube et amplificateur état solide est le résultat d’une réflexion plus globale au niveau de l’équipement qui les accueille : le meilleur exemple est celui les antennes à balayage électronique.Retrouvez les aspects » performance » qui guident les choix des utilisateurs, en offrant une meilleure compréhension du fonctionnement des dispositifs tube dans les dossiers » Tubes électroniques hyperfréquences – Technologies, tubes à grille et klystrons » et » Tubes électroniques hyperfréquences – Tubes à ondes progressives et à champs croisés » à paraître bientôt et état solide dans les dossiers » Amplification de puissance radiofréquence à l’état solide – Classes, systèmes et technologies » et « Amplification de puissance radiofréquence à l’état solide – Paramètres de mise en œuvre « .Pour être informé de la parution du dossier » Tubes électroniques hyperfréquences – Tubes à ondes progressives et à champs croisés » cliquez-ici.Par Thierry Lemoine, directeur technique THALES Composants et Sous-systèmes
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