Subventionnée par l’Agence nationale de la recherche (ANR), cette chaire d’une durée de six ans vise à former de jeunes ingénieurs et docteurs et à organiser des travaux de recherche centrés sur la compréhension des phénomènes de combustion à haute pression pour des combustibles gazeux, liquides et solides (charbon, biomasse).
L’activité de la chaire sera organisée autour d’une plateforme numérique et expérimentale, implantée au laboratoire EM2C. Celle-ci sera équipée de systèmes de diagnostics avancés pour la mesure simultanée, à haute pression, des caractéristiques des flammes et des transferts de chaleur, ce qui est une première mondiale.
Pour rappel, l’oxy-combustion utilise de l’oxygène à la place de l’air pour la combustion. Combinée à un procédé de purification du CO2 cette technologie permet d’obtenir du CO2 prêt à être capté, stocké ou valorisé directement, ouvrant la voie à la production de vapeur et d’électricité décarbonée.
Air liquide, déjà investi dans l’option «Energie» de l’Ecole Centrale Paris, espère ainsi obtenir des modèles plus fiables et améliorer ses processus de dimensionnement des brûleurs à oxygène, pour des démonstrations à grandes échelles ou en géométries complexes.
Par Audrey Loubens
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