L'ancien président du FMI Dominique Strauss-Kahn, arrêté à New-York et inculpé pour tentative de viol, a été libéré sous caution et assigné à résidence. Il sera surveillé, entre autres, à l'aide du port d'un bracelet électronique. Voyons sommairement comment cela fonctionne.
19 mai 2011 : Dominique Strauss-Kahn, l’ancien président du Fonds Monétaire International, le FMI, est officiellement inculpé d’agression sexuelle et de tentative de viol sur une femme de chambre de l’hôtel new-yorkais dans lequel il se trouvait cinq jours plus tôt. Les mesures de sa libération sous caution sont exceptionnellement drastiques : outre le versement d’une caution d’un million de dollars avec un dépôt de garantie de 5 millions, il sera assigné à résidence en présence constante d’un garde armé, sera sous la surveillance de nombreuses caméras et devra porter un bracelet électronique.
Le bracelet électronique de DSK devra constamment être porté à la cheville, le pistant où qu’il aille, et fonctionnant grâce à la technologie GPS, alors que d’autres fonctionnent sur une base RFID. Ce bracelet assurera le suivi de la position et des mouvements de DSK en temps réel, à l’aide de connexions toutes les minutes. Comme pour le GPS d’une voiture, la position de DSK sera signalée sur un écran de contrôle par un point, se déplaçant par exemple d’un endroit à l’autre de la résidence. Si le système rencontre le moindre problème dans ses rapports, se faisant à intervalles réguliers, les autorités ainsi que l’agence responsable de la surveillance sont prévenues par mail, SMS ou par un appel téléphonique automatique.
Pesant moins de 500 grammes, ce système permet de programmer des zones d’inclusion ou d’exclusion géographique. Dans le cas présent, la zone d’inclusion serait la résidence de DSK. Mais on pourrait aussi très bien définir des zones d’exclusion géographique, lui interdisant formellement de se trouver autour des aéroports ou des gares. Si ces zones ne sont pas respectées, une alerte se déclenche. Une alerte se déclenche aussitôt si on tente de « bidouiller » le bracelet, voire si on essaie de l’enlever ou de le couper, grâce au monofilament intégré.
Moonzur Rahman
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